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Clotilde Faas

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Clotilde Faas

Assistante doctorante

Chaire d’histoire contemporaine

Espace Tilo-Frey 1

2000 Neuchâtel

Téléphone : +41 32 718 17 79

[email protected]

Bureau 2.N.09

Réception: sur rendez-vous

Parcours 

Titulaire d’un master d’histoire générale avec spécialisation en histoire contemporaine de l’Université de Genève, j’ai soutenu en janvier 2018 mon mémoire de master intitulé Les Trümmerfrauen de Berlin entre 1945 et 1947. Leur représentation dans la presse des zones alliées et soviétique et la conception du genre dans l’après-guerre. Dans cette recherche, j’ai montré comment les « Trümmerfrauen » incarnent, par leur transgression des rôles sexuels traditionnels, le bouleversement des genres de l’après-guerre tout en s’inscrivant dans la formation du discours idéologique de la guerre froide. La « Trümmerfrau » participe à l’instauration de la séparation idéologique entre l’Est et l’Ouest. Ce travail a été récompensé en octobre 2019 par le Prix Genre de l’Université de Genève, qui récompense les meilleurs travaux universitaires adoptant une approche genrée de leur sujet.

Au cours de mes études, je me suis spécialisée en histoire des femmes et du genre et en histoire allemande en me concentrant particulièrement sur les périodes d’après-guerre.

Recherche

En février 2019, j’ai intégré l’Université de Neuchâtel en tant qu’assistante-doctorante auprès de la professeure Kristina Schulz. Mon projet de doctorat porte sur l’engagement des femmes dans la révolution allemande à Berlin et à Munich entre 1918 et 1919. Je me propose d’analyser dans une perspective genre et d’Alltagsgeschichte (histoire de la vie de tous les jours) toute l’étendue de leur engagement ainsi que la manière dont elles vécurent la révolution. Si leur présence est parfois mentionnée dans l’historiographie, aucune étude ne leur est spécifiquement consacrée. Un des buts de ma recherche sera donc de découvrir l’origine sociale et, dans la mesure du possible, l’identité des femmes révolutionnaires. Celles-ci manifestent et prennent part aux violentes mobilisations derrière les barricades. Leur expérience particulière mérite d’être étudiée en soi, d’autant qu’elles vivent un bouleversement des genres jusque-là inédit dans son ampleur et constituent à l’époque la majorité de la population active. Un autre aspect important de ma thèse est la question de la violence féminine et de la violence exercée contre les femmes, qui sont des éléments centraux de l’expérience révolutionnaire féminine.

Enseignement

  • Séminaire BA : L’Allemagne barbare
  • Cours d’introduction BA : Histoire du féminisme

Publications

Profil LIBRA, Profil academia

  • Women and Revolutionary Violence, 1916-21 (en cours)

 

 

Projet de recherche

fotolia_394270-1.jpg (lecture)L’engagement des femmes dans la révolution allemande de 1918 à 1919 dans les villes de Berlin et Munich