Communiqué
"Un nouveau souffle dans nos relations affectives?" Un cycle de conférences lancé par la Prof. Lytta Basset
17 mars 2011
Comment ouvrir des possibles, déjouer les pires prédictions, ranimer les braises, trancher, désencombrer, consoler… C’est le propos d’un cycle de 4 conférences intitulé « Un nouveau souffle dans nos relations affectives? » Lancé par Lytta Basset, professeure de théologie à l’Université de Neuchâtel et auteure de nombreux ouvrages, ce cycle débutera le 2 mai prochain. Les inscriptions sont déjà ouvertes.
« Je n'y crois plus ! » On peut avoir été tellement trompé, déçu, abîmé en amour ou en amitié - et / ou avoir soi-même trompé, etc. - qu'on a décidé de ne plus jamais prendre le large : le bateau reste à quai et la vie peu à peu perd sa saveur. Mais tout au fond demeure, têtue, une soif de relations affectives riches et intenses. Désir de larguer les amarres. Nostalgie d'un souffle qui saurait à nouveau gonfler nos voiles, nous faire bouger, nous conduire vers un ailleurs non seulement viable, mais bon à vivre.
On peut aussi se trouver englué dans une caricature d'amour, incapable d'être soi-même et de laisser autrui être lui-même, pris dans des liens mortifères incompatibles avec le respect auquel on continue pourtant à aspirer. On donnerait cher pour qu'un espace s'ouvre entre soi et la personne aimée, pour que passe un souffle « faiseur de vie », selon l'expression de l'apôtre Paul.
Pourquoi parler de « souffle » ? C'est que dans le judaïsme du temps de Jésus, on parlait de Dieu comme d'un « souffle d'amour planant au-dessus de l'abîme des eaux », dans le récit de la Genèse. Même souffle d'amour entre Jésus et ses amis, de son vivant et par-delà la mort... Souffle d'amour, encore, donné aux premiers chrétiens pour redynamiser toutes leurs relations, y compris avec les personnes qui les persécutaient.
Nous verrons comment ce « souffle d'amour » - ou « souffle (esprit) saint », comme l'a appelé la tradition chrétienne - vient constamment ouvrir des possibles, déjouer les pires prédictions, ranimer les braises, trancher, désencombrer, consoler... Pour autant que nous décidions de nous y exposer, en acceptant de ne savoir « ni d'où il vient ni où il va » (Jn 3, 8). Nous découvrirons sa portée universelle, hors catégories religieuses et morales : tout être humain peut en faire l'expérience et parvenir à vivre des relations de grande proximité sans confusion - dans un couple, une amitié, entre parents et enfants, en famille, etc. Pour autant qu'il consente à se laisser déplacer par un souffle qui ne travaille jamais en solo !
Un cycle de 4 conférences
2 mai 2011 : « Etre obligé d'aimer ? Ou s'exposer à un souffle inconnu ? » (Lytta Basset)
9 mai 2011 : « Un feu qui consume l'inauthentique... et qui fait brûler d'amour » (Lytta Basset)
Cité Universitaire, Avenue de Clos-Brochet 10, CH-2000 Neuchâtel, 18h30-20h00
16 mai 2011 : "L'amour peut-il changer le monde ?" Et si l'amour était aussi une question politique ? (Jean-Claude Kaufmann)
23 mai 2011 : « Rompre définitivement avec l'ennemi ? Ou laisser passer le souffle "faiseur de vie" ? » (Lytta Basset)
Aula des Jeunes Rives, Espace Louis-Agassiz 1, CH-2000 Neuchâtel, 18h30-20h00
Contact
Faculté de théologie de l’Université de Neuchâtel
Bureau de la formation continue
Charlotte Lüthi
Tél. : 032 718 10 74
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