Communiqué

Neuchâtel, le 21 octobre 2008.  Qu'est-ce que la mobilité douce ? Faut-il augmenter la densité urbaine ? La mondialisation bénéficie-t-elle aux pays en voie de développement ? D'où viennent les migrants qui pénètrent en Suisse ? Combien sont-ils ? Grâce à une nouvelle collaboration entre l'Université de Neuchâtel et la Télévision Suisse Romande, des spécialistes répondent aux internautes qui les interrogent sur la mondialisation, les migrations ou l'avenir des villes.

« La population suisse vieillit et les lois sur l'immigration ont tendance à se durcir. N'est-ce pas contradictoire? » Cette question, Ali l'a posée le 3 octobre dernier sur le site de la Télévision Suisse Romande http://www.tsrdecouverte.ch. La réponse ne s'est pas faite attendre. Une réponse compétente, formulée par un chercheur de l'Université de Neuchâtel justement spécialiste de ce domaine.

Depuis le début du mois d'octobre 2008, chaque personne titillée par une question sur les migrations, la mondialisation ou l'avenir des villes a la possibilité de profiter des lumières d'une personne experte en la matière. Pour ce faire, rien de plus simple. Il suffit de se rendre sur le site de la TSR, à la rubrique « Vos questions sur ».

La Maison d'Analyse des Processus Sociaux (MAPS) de l'Université de Neuchâtel vient en effet de mettre sur pied une collaboration avec la TSR. La démarche vise à favoriser le contact entre les chercheurs et la société par le biais de plusieurs forums. Les internautes peuvent ainsi poser directement leurs questions sur toute une série de sujets dont les migrations, la mondialisation ou l'avenir des villes. Ces trois thématiques se situent au centre des recherches menées par la MAPS, qui regroupent, à l'Université de Neuchâtel, des spécialistes d'ethnologie, de géographie, de sociologie, de psychologie, des sciences de l'éducation, ainsi que le Forum Suisse pour l'étude des Migrations.

Par ce travail de vulgarisation scientifique, la MAPS espère mettre en contact ses membres et la population. Elle vise avant tout à constituer « un guide pour la société des savoirs ». Souhait auquel adhère également la TSR.