Communiqué

Université de Neuchâtel : un siècle d'ambition et de talents

Neuchâtel, le 29 avril 2009. L'Université de Neuchâtel soufflera ses 100 bougies le 18 mai prochain. Ce matin, la rectrice, Mme Martine Rahier, a dévoilé à la presse le programme des manifestations : portes ouvertes à la Faculté des sciences, conférences, tables rondes et exposition inviteront le public à participer à cette année commémorative. Par ailleurs, un numéro spécial d'UniNEws, qui vient de sortir de presse, retrace les grands moments d'un siècle d'ambition et de talents.

C'est le 18 mai 1909 que, par un décret du Grand Conseil neuchâtelois, l'Académie de Neuchâtel - fondée en 1838 par le roi de Prusse Frédéric-Guillaume III - a été promue au rang d'université, ce qui lui permettra désormais de délivrer le titre de docteur.

Cette décision du Grand Conseil neuchâtelois consacrait la reconnaissance de la qualité de l'institution. Elle exprimait également la confiance des autorités en l'avenir et leur volonté d'assurer à ce pays une formation supérieure dans tous les domaines du savoir.

En 1909, l'Université comptait 142 étudiants. Tous ses locaux se trouvaient à l'Avenue du 1er-Mars, bâtiment qu'elle a partagé avec le gymnase cantonal  jusque dans les années 50.

Aujourd'hui, l'Université dépasse les 3800 étudiants et elle est répartie sur plus de 30 bâtiments dans la ville de Neuchâtel !

De très grands travaux de construction ont été nécessaires pour accueillir le nombre croissant d'étudiants. C'est ainsi que le bâtiment de la Faculté des lettres et sciences humaines, aux Jeunes-Rives, a été inauguré en 1986 et celui de la Faculté des Sciences, sur la colline du Mail, en 2001.

Un siècle d'ambition

L'Université de Neuchâtel a donc considérablement grandi. Mais son ambition reste la même qu'en 1909 : viser l'excellence et se donner les moyens d'y parvenir.

En relisant l'histoire de ces cent dernières années, on s'aperçoit que, dès ses origines, l'Université de Neuchâtel a dû se battre pour  garantir sa survie et pour asseoir sa réputation.

C'est parce qu'elle a des atouts de taille qu'elle a toujours su exploiter avec intelligence, souplesse et opiniâtreté, qu'elle a pu triompher de toutes les crises et de tous les bouleversements qui ont ponctué le siècle écoulé.

Un siècle de talents

En cette année du centième, il est important de rappeler la place et le rôle de notre Alma mater, qui a su et qui sait encore, accueillir et révéler tant de talents. Deux Prix Nobel : Charles Edouard Guillaume et Fernand Buisson. Jules Humbert-Droz, Max Petitpierre, Denis de Rougemont, Jean Piaget, Agota Kristof, Dick Marty... pour n'en citer que quelques-uns.

Le dernier numéro d'UniNEws, qui vient de sortir de presse, une exposition du centième, un livre coédité avec l'Institut neuchâtelois - à paraître cet automne aux éditions Gilles Attinger - et le site du centième, racontent les grands moments de ce siècle d'histoire. Ils rappellent le nom et le visage de dizaines de personnalités issues de l'Université de Neuchâtel qui suscitent admiration et fierté.


Programme du 100e

Pour célébrer cette année centenaire, les facultés, avec le soutien de sponsors, proposent au public un programme de manifestations qui sont autant d'occasions de questionnements et de découvertes :

Faculté des sciences : samedi 9 mai, UniMail, 10h à 19h, journée portes ouvertes « Les sciences en fête à l'UniNE ».
Dans un cadre convivial et festif, les scientifiques feront partager leur savoir leur passion. Nos instituts proposeront ateliers ludiques, animations interactives, démonstrations époustouflantes, expositions pédagogiques, conférences pour le grand public et aussi des jeux et des concours.
Dès 19h30, un grand spectacle « les sciences en fête avec le Prof. Nimbus » clôturera la journée.

Faculté de droit : jeudi 14 mai, Temple du Bas, 17h30-19h30, conférence « Passion de défendre et art de l'éloquence ».
Maître Jacques Vergès,
l'un des plus grands pénalistes français, avocat au barreau de Paris, mondialement connu pour les causes plaidées, pour sa verve, sa manière de défendre et ses nombreux ouvrages, reprendra le thème de sa dernière publication : « La passion de défendre ».
Et «l'Eloquence se meurt, l'Eloquence est morte» par Maître Marc Bonnant, ténor du barreau genevois, très connu pour son éloquence et considéré comme l'un des meilleurs orateurs de langue française.

Faculté des lettres et sciences humaines : samedi 13 juin, aula des Jeunes-Rives, 10h30-12h, dialogue « Dans la fabrique du dictionnaire. Les mots : de la folie à l'ordre »

Linguiste et lexicographe de renommée internationale, Alain Rey est le rédacteur en chef des éditions Le Robert. Chroniqueur, il est également l'auteur de plus d'une quinzaine d'ouvrages. Il sera interrogé par Daniel Couty, professeur à l'Université de Rouen. Comment les mots entrent-ils dans le dictionnaire ? Quels choix sont opérés et dans quels buts ? Comment ordonner un domaine par essence aussi chaotique et créatif que le lexique ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles répondra Alain Rey.

Faculté des sciences économiques : samedi 13 juin, aula des Jeunes-Rives,16h30-18h30, grand débat « L'économie du savoir ».
La matière première-clé qui assure un avantage compétitif aux personnes, institutions et lieux géographiques qui la détiennent, ne se situe plus dans le matériel (les denrées, les matières premières et les sources d'énergie, même si les enjeux sont grands sur ces sujets...), mais dans l'immatériel (l'information, le savoir-faire et la connaissance). Pour en débattre :
Christophe Charle, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l'Institut d'études politiques de Paris ;  Xavier Comtesse, directeur romand, Avenir Suisse, Genève ; Luc Ferry, ministre français de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche de 2002 à 2004; Charles Kleiber, secrétaire d'Etat à la science et à la recherche de 1997 à 2008. Direction des débats: Géraldine Muhlmann, professeure de science politique, Université Panthéon-Assas, Paris II et professeure associée à l'Académie du journalisme et des médias de l'Université de Neuchâtel.

Faculté de théologie : mardi 16 juin, Cité universitaire, 18h15 -19h45 : Réflexion « Guérison miraculeuse et exorcisme. Interprétations théologiques et anthropologiques » suivie d'un café théologique.
La question de la guérison et, plus singulièrement, de la guérison miraculeuse, occupe l'esprit de nombre de nos contemporains. Les rebouteux, les détenteurs de secret, les recours à des puissances irrationnelles font l'objet d'un véritable engouement auprès de nombreux patients ; des médecins eux-mêmes font appel aux services de ces guérisseurs. Priscille Djomhoue, professeure de grec et de Nouveau Testament à l'Université Protestante d'Afrique Centrale, abordera cette question avec son regard de théologienne africaine.


Institut d'histoire de l'art et de muséologie : du mardi 2 juin au samedi 13 juin 2009, La Maladière Centre, Neuchâtel, exposition du 100e « Un siècle de talents ».
L'exposition Un siècle de talents vise à illustrer la contribution de l'Université de Neuchâtel au monde extérieur durant les cent années de son existence. Elle présente des informations historiques et scientifiques sur 20 personnalités remarquables qui, au fil des années, ont contribué à la renommée et au développement de l'Université.
Cette exposition, réalisée avec le soutien de la Maladière Centre, sera présentée également à La Chaux-de-Fonds, Bienne et Porrentruy.

Par ailleurs, d'autres manifestations prendront un éclat tout particulier en 2009. Notamment la Fête de l'Uni, qui soufflera ses  25 bougies, le 20 mai prochain. Et surtout, le Dies academicus qui clôturera cette année jubilaire le 7 novembre prochain et qui aura lieu exceptionnellement au Temple du Bas.

 

  

 

Contact

Claudine Assad Clémençon
responsable de la communication
tél. : 032 718 10 53
[email protected]

 

Ann Bandle
responsable du service de promotion et développement et coordinatrice des manifestations du centième
tél. : 032 718 10 45
[email protected]

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