Communiqué

changement climatique : l'Université de Neuchâtel s'impose à l'échelle mondiale

Neuchâtel, le 8 juillet 2010.  Etienne Piguet est le seul romand des quinze chercheurs suisses choisis pour participer au cinquième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC/IPCC). Professeur à l'Institut de géographie de l'Université de Neuchâtel, ce chercheur a su s'imposer au niveau mondial par ses recherches sur les migrations liées au changement climatique.

« Emissions de CO2 » ou « énergies renouvelables » figurent parmi les vocables les plus utilisés à l'heure actuelle. Si le changement climatique est à ce point devenu une préoccupation de notre époque, nous le devons au travail du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC ou IPCC en anglais). Cette organisation onusienne est en effet parvenue à faire prendre conscience du phénomène notamment à l'aide de ses rapports de synthèse. Ces documents, publiés à intervalles réguliers, dressent un minutieux bilan de l'état des connaissances actuelles relatives au changement climatique. C'est à l'élaboration du cinquième de ces rapports, dont la publication est prévue en 2014, que s'attellera le professeur Piguet, en compagnie de 831 experts du monde entier.

« Je pense devoir cette nomination en partie au fait que mon travail se situe à l'interface entre événements climatiques et dimensions sociales », analyse le géographe. Reconnu mondialement pour ses recherches sur les migrations liées aux changements climatiques, Etienne Piguet figure comme seul et unique représentant romand parmi les 15 chercheurs suisses sélectionnés. Au total, ce ne sont pas loin de 3000 experts - dont 51 Suisses - qui ont été proposés par leurs gouvernements respectifs. Le GIEC en a choisi 831 en prenant garde de couvrir aussi bien l'ensemble de la planète que les domaines de la météorologie, de la physique, de l'océanographie, de la statistique, de l'ingénierie, de l'écologie, ainsi que des sciences sociales et économiques.

Le GIEC a été mis sur pied en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) afin d'évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d'ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d'origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d'éventuelles stratégies d'adaptation et d'atténuation.

Contact


Etienne Piguet
Institut de géographie
Université de Neuchâtel
Tél. 032 718 19 19
Mobile 079 744 28 20
[email protected]

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