Communiqué
Le Pays de Neuchâtel vu par les écrivains de l’extérieur
du milieu du XIXe à l’aube du XXIe siècle
24 août 2011
Le directeur de l’Institut de langue et civilisation françaises de l’Université de Neuchâtel réunit dans un ouvrage les commentaires aussi diversifiés que partagés de plus de quatre-vingts écrivains sur le Pays de Neuchâtel. Un livre qui se déguste à la carte.
Tous ceux qui aiment Neuchâtel devraient sans tarder se procurer l’ouvrage que vient de publier Philippe Terrier aux éditions Attinger. Paradoxalement, tous ceux que Neuchâtel exaspèrent y trouveraient tout aussi bien leur compte. Le livre rassemble les commentaires de plus de quatre-vingts écrivains de l’extérieur sur le canton de Neuchâtel. Des commentaires souvent sympathiques… mais pas toujours ! Au total, une série de textes assez courts dont le lecteur se délecte, grâce à l’écriture limpide de Philippe Terrier et à sa profonde connaissance du monde littéraire.
Directeur de l’Institut de langue et civilisation françaises, Philippe Terrier donne sur chacun des écrivains qu’il évoque les petits détails qui permettent de se faire une idée du grand personnage. Des détails personnels, comme la grave maladie psychique qui a marqué la vie du poète Antonin Artaud, mais aussi des faits presque divers, qui situent les circonstances dans lesquelles les auteurs ont parlé du Pays de Neuchâtel.
Présentés par ordre alphabétique dans cet ouvrage - ce qui permet des entrées multiples au lecteur - les quelque quatre-vingts écrivains évoquent une région neuchâteloise perçue fort différemment. Dürrenmatt s’en inspire par exemple pour planter le décor de sa pièce Die Physiker / Les Physiciens. D’autres ne feront aucune mention de Neuchâtel dans leur œuvre littéraire, mais se contenteront d’en parler au gré d’une lettre à un ami ou à un parent. Les écrits autobiographiques et personnels, comme les journaux intimes, constituent une source importante.
Si plusieurs livres ont déjà été consacrés aux écrivains qui ont évoqué la Ville de Neuchâtel, l’ouvrage en question concerne tout le Pays de Neuchâtel et les écrivains de l’extérieur qui l’ont évoqué du milieu du XIXe à l’aube du XXIe siècle. Il révèle un grand nombre de textes jamais signalés auparavant, « si ce n’est dans notre étude intitulée Le Lac et les écrivains », précise Philippe Terrier. Mieux encore, il publie deux inédits : Dimanche au bord du lac, poème d’Hugues Richard et Neuchâtel ou le royaume de Micromanie, texte écrit en 1999 par Michel Tournier à la suite d’une invitation à l’Université de Neuchâtel.
Enfin, à ne manquer sous aucun prétexte, le récit fait par Dürrenmatt de la dernière nuit de la Brasserie Strauss, à la rue Saint-Honoré. Une véritable bastringue racontée avec brio, mais aussi avec une pointe d’exagération romanesque, et à laquelle participèrent divers notables dont le très connu Archibald Quartier.
Ouvrage publié avec le soutien de :
• Banque Bonhôte, Neuchâtel
• Département de l’éducation, de la culture et des sports du canton de Neuchâtel
• Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Neuchâtel
• Fondation de Famille Sandoz
• Loterie romande
• Service des affaires culturelles de la Ville du Locle
• Société académique neuchâteloise
• Banque cantonale neuchâteloise
Contact
Philippe Terrier
directeur de l’Institut de langue et civilisation françaises, vice- recteur de l’Université de Neuchâtel
Tél. 032 718 10 24 ou 032 718 18 05
[email protected]
Philippe Terrier sera présent à la librairie Payot à Neuchâtel pour signer son livre le samedi 10 septembre 2011 de 14h30 à 16h30.
Philippe Terrier, Le Pays de Neuchâtel vu par les écrivains de l’extérieur – du milieu du XIXe à l’aube du XXIe siècle, Editions Attinger-Hauterive, 2011 ISBN 978-2-940418-32-9