Communiqué
UniNE : Colloque «Contes et fictions dans l'espace francophone à l'âge d'internet»
Neuchâtel, le 30 septembre 2010. Dans le cadre d'un grand projet de recherche sur l'adhésion de la Suisse à la Convention de l'UNESCO visant la sauvegarde du «patrimoine culturel immatériel», l'Institut d'ethnologie et le Centre de dialectologie et d'étude du français régional de l'Université de Neuchâtel organisent un colloque commun les 5, 6 et 7 octobre prochains, autour des manifestations de l'oralité et des langues régionales. Au menu également, le mercredi 6 octobre, plusieurs conteuses et conteurs venus d'ici et d'ailleurs qui offriront un échantillon de leurs talents dans les espaces du Musée d'ethnographie de Neuchâtel, avec des récitals de contes l'après-midi et une soirée contes dès 20h30. Un après-midi et une soirée ouverts aux enfants et au grand public.
En marge du XIIIe Sommet de la francophonie qui se tient pour la première fois en Suisse en octobre de cette année, soutenu par le Département des Affaires Etrangères ainsi que l'Office fédéral de la Culture, le colloque autour des manifestations de l'oralité et des langues régionales pose la question des formes contemporaines de récits qui recomposent aujourd'hui la tradition orale, en l'étirant entre l'institutionnalisation du patrimoine immatériel, la réinvention du local par les néo-conteurs et la découverte des nouveaux espaces numériques. La réflexion se déploie dans le cadre large de la francophonie en incluant les parlers locaux depuis les créoles réunionnais jusqu'aux patois jurassiens.
Tout commence avec l'UNESCO qui, après la Convention pionnière pour la sauvegarde du Patrimoine mondial de l'humanité de 1972, lance, dans les années '90, plusieurs programmes de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) avec notamment une convention du même nom, adoptée en 2003 (et ratifiée par la Suisse en 2008). L'application de la Convention en Suisse passe par l'établissement d'un inventaire national des «traditions vivantes en Suisse», qui, bien que louable, laisse planer des interprétations diverses sur le sens de ces termes. Un des objectifs du colloque est ainsi de cerner la place qui revient aux contes dans cet inventaire. Comment cette politique patrimoniale s'articule-t-elle aujourd'hui à la pratique du conte? Si le conte reste bien vivant aujourd'hui grâce aux associations de conteuses et de conteurs, aux recueils de contes et aux sites internet, quel rôle prendront ces nouveaux acteurs de la scène patrimoniale dans l'élaboration de l'inventaire du PCI en Suisse?
La «patrimonialisation» du conte soulève également de nouvelles questions scientifiques, tant en dialectologie qu'en ethnologie. Comment transmettre un conte à l'âge des nouvelles technologies? Comment le raconter? Comment recueillir et analyser la parole vive? Ce colloque international (les 6 et 7 octobre) et un après-midi de tables rondes (le 5 octobre) permettront à des conteurs, des chercheurs, des écrivains et des acteurs de la francophonie de dialoguer ensemble.
En marge du XIIIe Sommet de la francophonie qui se tient pour la première fois en Suisse en octobre de cette année, soutenu par le Département des Affaires Etrangères ainsi que l'Office fédéral de la Culture, le colloque autour des manifestations de l'oralité et des langues régionales pose la question des formes contemporaines de récits qui recomposent aujourd'hui la tradition orale, en l'étirant entre l'institutionnalisation du patrimoine immatériel, la réinvention du local par les néo-conteurs et la découverte des nouveaux espaces numériques. La réflexion se déploie dans le cadre large de la francophonie en incluant les parlers locaux depuis les créoles réunionnais jusqu'aux patois jurassiens.
Tout commence avec l'UNESCO qui, après la Convention pionnière pour la sauvegarde du Patrimoine mondial de l'humanité de 1972, lance, dans les années '90, plusieurs programmes de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI) avec notamment une convention du même nom, adoptée en 2003 (et ratifiée par la Suisse en 2008). L'application de la Convention en Suisse passe par l'établissement d'un inventaire national des «traditions vivantes en Suisse», qui, bien que louable, laisse planer des interprétations diverses sur le sens de ces termes. Un des objectifs du colloque est ainsi de cerner la place qui revient aux contes dans cet inventaire. Comment cette politique patrimoniale s'articule-t-elle aujourd'hui à la pratique du conte? Si le conte reste bien vivant aujourd'hui grâce aux associations de conteuses et de conteurs, aux recueils de contes et aux sites internet, quel rôle prendront ces nouveaux acteurs de la scène patrimoniale dans l'élaboration de l'inventaire du PCI en Suisse?
La «patrimonialisation» du conte soulève également de nouvelles questions scientifiques, tant en dialectologie qu'en ethnologie. Comment transmettre un conte à l'âge des nouvelles technologies? Comment le raconter? Comment recueillir et analyser la parole vive? Ce colloque international (les 6 et 7 octobre) et un après-midi de tables rondes (le 5 octobre) permettront à des conteurs, des chercheurs, des écrivains et des acteurs de la francophonie de dialoguer ensemble.
Contact
Professeure Ellen Hertz
Chaire d'ethnologie
Tél. : 032 718 17 17
[email protected]
Aurélie Reusser-Elzingre
assistante doctorante
Tél. : 032 718 16 19, 079 272 23 06
[email protected]
L'entrée est libre.