Les coulisses de l’Université (6) : le Bureau de la mobilité

25.05.2021 | Vie sur le campus | Maéva Berset, Com'meet

 

UNINE_BLOG-echanges.jpeg.pngPartir étudier à l’étranger pour un semestre ou une année, c’est le rêve de beaucoup d’étudiantes et d’étudiants. Tout cela demande beaucoup de préparation et c’est le Bureau de la mobilité qui s’occupe, notamment, de coordonner les universités et les étudiantes et étudiants. Leur rôle est vaste et leurs journées ne se ressemblent pas. Rencontre avec Marie-France Farine, responsable de la mobilité.

 

Des missions multiples

Les tâches du Bureau de la mobilité sont très variées et aucune journée ne se ressemble. On peut quand même noter qu’une grande partie de leur travail reste administrative. Par exemple, les responsables aident les étudiantes et étudiants dans leurs démarches avec les universités partenaires - même si elles encouragent fortement les étudiantes et étudiants à les faire un maximum de leur côté, elles sont présentes en cas de question ou pour donner des conseils. Marie-France Farine, responsable du bureau de la mobilité à l’Université de Neuchâtel (UniNE), explique que c’est une des parties de son travail qu’elle affectionne particulièrement. Cela même si cela n’est pas son occupation majoritaire et que les conseiller-ère-s aux études sont aussi là pour se charger de cette mission.
 

Le programme de mobilité n’existerait pas si l’UniNE n’avait aucun partenaire à l’étranger, et c’est le rôle du Bureau de la mobilité de négocier des accords avec les universités autour du monde. Ceci n’est pas chose facile, car il faut que les plans d’études des différentes universités soient compatibles et c’est pour cela que la collaboration est étroite. Actuellement, elles doivent renouveler plus de 200 accords, car ces derniers sont arrivés à leurs termes. C’est un travail gigantesque qui, heureusement, ne doit être fait que tous les cinq ans environ. Elles doivent vérifier que les plans d’études sont toujours compatibles et qu’elles peuvent toujours collaborer avec les universités. À côté de cela, elles doivent aussi trouver des nouveaux partenaires. 
 

Bien que leurs journées ne se ressemblent pas, le travail des responsables est rythmé par différents moments clés de l’année académique. Tout d’abord, durant le semestre d’automne, elles organisent des séances d’informations, puis à partir de janvier, elles traitent les dossiers de candidature des étudiantes et étudiants. Et jusqu’à la fin du semestre de printemps, c’est au tour des dossiers de candidature des étudiantes et étudiants qui viennent faire un échange à Neuchâtel. À côté de cela, elles ont tous les jours des demandes qui sortent de ce cadre.
 

Proches des étudiantes et étudiants

La crise du Covid a évidemment eu un impact sur le programme d’échange et le Bureau de la mobilité a soutenu autant que possible les étudiantes et étudiants. Marie-France Farine nous explique que ce fut une période compliquée. Tout d’abord, parce que beaucoup d’échanges ont dû être annulés ou repoussés, et qu’évidemment les étudiantes et étudiants étaient déçu-e-s, ce qui est normal. Ensuite, parce qu’il fallait s’assurer que les étudiantes et étudiants déjà à l’étranger étaient en sécurité et savoir s’ils devaient rentrer en Suisse. La plupart ont eu le choix -de rentrer ou de rester- et beaucoup ont décidés de rester malgré une certaine inquiétude.  Et enfin, parce qu’il fallait savoir ce que les étudiantes et étudiants en échange à Neuchâtel voulaient faire et savoir comment ils se sentaient. Le travail du Bureau de la mobilité a pris une dimension psychologique- plus présente qu’à l’habitué-, elles ont soutenu les étudiantes et étudiants autant qu’elles le pouvaient.

Même en dehors de cette période particulière, le Bureau de la mobilité est présent pour les étudiantes et étudiants. Pour les démarches, comme mentionner plus haut, pour les étudiantes et étudiants étrangers en échange à Neuchâtel - pour lesquelles elles organisent une semaine de bienvenue aidées par l’Association des Jeunes Neuicâtelois - et aussi pour les étudiantes et étudiants en semi-mobilité. Pour ces dernières et derniers, qui suivent le programme BeNeFri ou Azur, elles sont chargées de rembourser leurs trajets entre les diverses villes.

Enfin, c’est aussi le Bureau de la mobilité qui se charge du programme de cotutelle, qui permet aux étudiant-e-s doctorant-es d’écrire leur thèse avec un-e professeur-e d’une université étrangère.

En bref, leurs tâches sont extrêmement variées et elles ont toujours quelque chose à faire. En plus, elles doivent connaître au mieux la situation à l’étranger pour pouvoir être prête au cas où des accords devraient être mis en péril dû à la situation politique ou autre.
 

Encourager la mobilité

Pour Marie-France Farine, les échanges sont des expériences uniques. C’est pour cela que le Bureau de la mobilité les encourage au maximum. C’est toujours un avantage sur le CV. Pourtant, les demandes d’échanges restent faibles et la crise n’a pas aidé à cette situation. Il faut noter que certains plans d’études n’encouragent pas nécessairement aux échanges et c’est pour cela que le Bureau de la mobilité essaie de travailler avec l’université pour avoir des cursus plus flexibles.

Selon la responsable du bureau, faire un échange est quelque chose d’extrêmement enrichissant, dans le cadre des études, mais également socialement. C’est pour cela, qu’elle encourage tous ceux et toutes celles qui en ont la possibilité, de faire cette expérience. 

 

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Biographie

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Maéva Berset
Étudiante en Bachelor en sciences de l’information et de la communication et management

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